Parlez-vous French Tech ? Petit glossaire de l’innovation

french tech glossaireComprendre l’innovation ne nécessite pas forcément d’être une bête en codage ou en science-physique. Tout comme vous n’avez pas besoin de savoir fabriquer un moteur pour conduire une voiture, vous n’avez pas besoin de savoir concevoir une technologie pour pouvoir penser avec.

 

Il y a cependant une chose à comprendre, c’est la définition du mot. Vous devez avoir le concept de la chose pour vous en servir au mieux. Nous avons conçu différents glossaires pour mieux comprendre les évolutions de notre société. Celui-ci concerne les nouvelles technologies.

 

Voici les termes clés pour pouvoir parler « French Tech ».

 

La French Tech :

 

logo french techNon, il ne s’agit pas d’une nouvelle catégorie musicale. La French Tech est une initiative lancée au ministère de l’économie et qui a plusieurs volets. A quoi ça sert ? Premièrement, la French Tech apporte un soutien à des entreprises françaises qui opèrent dans le numérique. Elle dispose pour cela d’une enveloppe de 200 millions d’euros pour contribuer à créer des poids lourds d’envergure internationale.

 

Deuxième volet, la French Tech est aussi un label ! Autrement dit, c’est une étiquette, une certification dont on peut se prévaloir en remplissant un certain nombre de critères. Ce label est décerné à des villes qui doivent présenter un réseau de start-ups dynamiques, des infrastructures favorisant leur émergence et la présence d’investisseurs.

 

Et enfin, cette initiative vise à promouvoir les start-ups françaises à l’étranger. L’objectif, c’est d’attirer des talents, des investisseurs et des projets entrepreneuriaux étrangers. Pour atteindre cet objectif, une enveloppe de 15 millions d’euros est mise à disposition.

 

Et concrètement ça donne quoi ? Lors du dernier salon de l’innovation de Las Vegas, John Chambers, le président exécutif du conseil d’administration de Cisco System, a déclaré : « The next big thing is France ». Une vraie réussite sur le 3ème volet. Sur le premier en revanche, c’est moins évident. Gilles Babinet, « digital champion » de la France auprès de l’Union européenne, expliquait dans une interview donné à Challenges en mai 2016 : « La France ne représente que 13% du montant total des fonds de capital-risque levés en Europe, contre 33% pour le Royaume-Uni. »

 

Start-up :

 

Souvent traduit par « jeune pousse », une start-up (ou startup) n’est pourtant pas forcément jeune, ni forcément petite. Uber ou Airbnb sont encore aujourd’hui des start-ups. A l’inverse, si une nouvelle boutique de vêtements ouvre au coin de la rue, vous ne l’appellerez pas « start-up ». Patrick Fridenson, historien des entreprises, définit 4 critères pour correspondre à cette dénomination :

 

1) La potentialité d’une forte croissance

2) L’utilisation d’une technologie nouvelle

3) Le besoin d’un financement massif par le biais de levées de fonds

4) Le caractère pionnier, être sur un marché nouveau dont le risque est difficile à évaluer

 

Finalement, il s’agit d’un état temporaire, lors duquel l’entreprise cherche son business model. Dès que ce modèle est trouvé et que l’entreprise s’établit, ce n’est plus une start-up. Si elle ne le trouve pas, elle disparaît. Patrick Fridenson prend l’exemple de Google, et explique que c’est en 2001 qu’elle a perdu son statut de start-up avec l’arrivée d’Eric Schmidt comme P-DG. « Il a normalisé l’entreprise, en établissant des cadres clairs, notamment l’organigramme. »

 

IoT :

 

Internet of Things, ou IoT, est traduit en français par « objets connectés ». Cela veut dire connecter les objets entre eux pour qu’ils puissent échanger des informations et interagir, et les connecter à internet. L’IoT concrétise ce qu’on appelle la domotique, c’est-à-dire la maison-robot qui simplifie les tâches pour ses occupants. Dans un futur proche, votre frigo pourra vous donner son contenu à distance, alors que vous êtes au bureau, et éventuellement se faire livrer s’il est vide, en suivant vos recommandations. De même, la machine à café reliée à votre réveille-matin pourra préparer le café quelques minutes avant que l’alarme ne sonne.

 

Les objets connectés nécessitent pas moins de six types de systèmes différents :

 

  •         l’identification : pour savoir de quel objet il s’agit
  •         de capteurs : pour recueillir les informations de l’environnement
  •         une connexion : pour relier les objets entre eux
  •         une intégration : pour rendre possible une interaction
  •         le traitement des données : afin de stocker et analyser les données
  •         des réseaux : transférer ces données entre le monde physique et virtuel

 

Concrètement, aujourd’hui, on en est où ? Voici une présentation de Google Home qui vous donne une idée de l’avancée technologique dans le domaine.

La chatbot :

 

chatbot et la conversation« Chatbot » est la contraction de chat en anglais (prononcer « tchat ») qui signifie « conversation » et « bot » pour robot. Rien à voir donc avec un animal de compagnie. Rien à voir non plus avec un robot physique. Le chatbot est un algorithme. Il s’agit un robot conversationnel qui vit exclusivement au sein des applications de messagerie, comme Messenger ou Skype.

 

A quoi ça sert ? Concrètement, il permet de passer commande de manière plus simple et plus rapide. Comment ? Si vous utilisez un bot de Messenger, il suffit de dire que vous souhaitez une pizza 4 fromages. Et c’est tout. Facebook a déjà votre adresse. Il est possible qu’il ait déjà aussi votre numéro de CB comme Apple ou Amazon. Sinon, il faudra le lui donner au moins une fois. Simple, non ?

 

Les bots ont aussi vocation à faire du support client. En fait, il offre une expérience client ininterrompu. Le bot n’a pas besoin de dormir. A tout moment, pour des requêtes simples, il peut vous renseigner. Il peut vous donner la météo par exemple. Il peut également vous recommander des articles de presse, etc.

 

La Blockchain :

 

Traduit en français, littéralement, ça donne « chaîne de blocs ». Il s’agit d’un registre virtuel immense regroupant toutes les opérations effectuées par des utilisateurs. Ce registre est décentralisé et partagé par tous ceux qui l’utilisent, de façon transparente. Toute information qui transite par lui est rendue infalsifiable et indestructible, car chaque transaction est calculée et vérifiée par de puissants algorithmes avant d’être validée.

 

A quoi ça sert ? C’est précisément une question brûlante. Ce sont d’abord les banques et les assurances qui s’intéressent à cette technologie dans la mesure où elle permet d’effectuer des transactions financières de manière très fiables et très simple. Dans la mesure où la Blockchain permet une traçabilité des opérations et une certification, elle vient challenger directement des institutions humaines qui jouent le rôle de « tiers de confiance ». On peut penser au vote électronique pour les élections, à la certification des démarches administratives, la mise en place de contrats, etc.

 

Le côté troublant de cette innovation vient probablement du fait que la Blockchain est une solution pour laquelle on cherche encore les problèmes. Autrement dit, on ne sait pas encore exactement ce qu’elle résout, mais cela est relié à tout ce qui touche de près ou de loin à une problématique de confiance. En ce sens, elle pourrait révolutionner de nombreux domaines : la finance, la démocratie, l’écologie, la démographie et le numérique (voir le livre « La révolution Blokchain » de Philippe Rodriguez).

 

Y a-t-il d’autres termes que vous aimeriez voir apparaître dans ce glossaire ? Dans ce cas, laissez-moi un commentaire.

 

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