Nous pensons et communiquons à travers des images. En permanence. Sans même que nous nous en apercevions.
Les emballages de nos produits comportent des photos, des dessins et des logos. Nous utilisons des panneaux de signalisation pour organiser les flux de circulation. Nous utilisons des emojis et des GIF animés pour communiquer des idées et des émotions. Etc.
Nous prenons de plus en plus conscience du pouvoir des images et de plus en plus d’entreprises s’en servent pour :
• développer leurs idées,
• encourager l’innovation,
• favoriser la collaboration,
• accroître la communication,
• et générer de la croissance !
Visual thinking, facilitation graphique, mind mapping… Autant de termes démontrant cette prise de conscience. Mais en quoi consistent-ils ? Et comment s’en servir ?
Dans cet article, nous vous présentons la boîte à outils dont vous disposez pour libérer les forces vives de vos collaborateurs et utiliser le pouvoir des images !
Visual thinking :
utiliser le pouvoir de l’image
On pourrait traduire par « pensée visuelle ». Le visual thinking est un ensemble de méthodologies qui reposent sur des éléments graphiques afin de représenter des idées, des concepts, le déroulement d’opérations et des relations.
Nous utilisons naturellement une représentation visuelle pour exprimer nos propres idées de façon imagée.
L’image a le pouvoir de rendre concret un concept abstrait et de rendre visible l’invisible.
Une image permet de :
• mémoriser les idées importantes,
• de communiquer quelque chose de complexe,
• de faire comprendre plus facilement.
Mais le visual thinking consiste surtout à intégrer le recours à l’image et à nourrir cette capacité à la pensée visuelle.
Il vise à développer la créativité et à stimuler les idées.
Pas besoin d’être un dessinateur professionnel pour ça !
Le fait de traduire ses idées à travers de simples dessins leur donne une clarté. Le dessin nous force à aller à l’essentiel, à mettre l’accent sur ce qui est important et laisser le reste de côté.
La représentation visuelle nous aide à transmettre nos idées. Elle permet de faire des liens et de combiner des idées qui n’auraient pas pu émerger à travers la pensée linéaire d’un texte écrit. Elle permet aussi d’adopter une nouvelle perspective.
Concrètement, c’est quoi le visual thinking ?
Voici les différentes méthodologies de la pensée visuelle.
Le sketchnoting : la prise de notes visuelle
Le sketchnoting signifie le fait de prendre des notes (noting) à travers des croquis ou des dessins (sketch).
On le fait pour soi. C’est comme une prise de notes autour de mots clés sauf qu’elle s’appuie sur les images. On représente sous forme de dessin ce que l’on entend.
Elle n’a pas vocation à être partagée.
On peut sketchnoter un discours, le contenu d’une réunion, mais aussi un livre, un film, le déroulement d’un processus (workflow).
Exemple de sketchnoting :
Il existe des techniques assez simples pour effectuer des prises de notes visuelles efficaces.
La facilitation graphique (FG) : dynamiser vos réunions
Le scribing consiste à retranscrire un événement de manière visuelle, pendant son déroulement. Il est effectué par un facilitateur graphique (ou une facilitatrice graphique !) qui traduit à travers des représentations visuelles les interventions des speakers.
C’est un enregistrement graphique de l’événement : séminaire d’entreprise, conférence, réunion d’équipe, etc.
Le scribing est habituellement réalisé sur une grande fresque.
L’objectif est de résumer et de condenser le contenu de l’événement à travers des dessins et des mots clés.
C’est ce que l’on appelle parfois « facilitation graphique » au sens strict. Elle consiste à accompagner des groupes de travail ou des réunions. Le facilitateur graphique utilise des techniques de représentation visuelle pour encourager le processus de collaboration et faire émerger une vision commune. Il joue aussi un rôle d’animateur des échanges.
Pourquoi recourir à la facilitation graphique ?
D’abord, c’est quand même plus amusant de dessiner que de noter simplement des idées sur un paper board. La facilitation visuelle permet de démultiplier l’engagement et les interactions avec les participants.
Ensuite, le dessin permet :
• de préciser les idées,
• de hiérarchiser les pensées
• et d’aller à l’essentiel.
Enfin, il peut amener à développer la créativité en traduisant les concepts de façon imagée.
Vous souhaitez dynamiser vos réunions et améliorer leur efficacité ? Découvrez notre formation à la facilitation graphique.
Il s’agit d’une déclinaison des techniques de visual thinking. Elle consiste, comme son nom l’indique, à dessiner en même temps que l’on parle.
Le facilitateur graphique stimule ainsi plusieurs canaux perceptifs : l’audition et la vue. Le parler-dessiner permet une meilleure mémorisation de l’intervention.
Et le mindmapping ?
Il s’agit plutôt d’une structure. Le mindmapping que l’on peut traduire par « carte mentale » vise à briser le schéma de pensée linéaire.
On part d’une idée centrale que l’on place au milieu de la page, puis on laisse émerger des idées connexes tout autour.
Cette structure permet d’envisager de nouvelles perspectives et de nouvelles relations entre les idées.
La pensée visuelle à l’âge du digital
L’avantage du visual thinking, c’est d’être plus en phase avec notre époque digitale, ou l’image a autant de pouvoir que l’écrit. Il est indispensable aujourd’hui de pouvoir innover, de regarder les idées sous des angles nouveaux et de créer.
Sous l’apparence inoffensive du dessin, vous disposez d’armes pour révéler le potentiel de vos collaborateurs.
Servez-vous-en.